La République, trois républiques (IIIe, IVe, Ve) - publié le 27/08/2019

Thèmes abordés

république, trois républiques, De Gaulle, pouvoir, politique, économie, guerre, constitution, France, refondation républicaine, culture, société

Résumé du document

À partir de 1879, les institutions de la III République (proclamée en sept. 1870), sont entièrement aux mains des républicains. En 20 ans, ils réussissent à enraciner une culture républicaine partagée par la majorité et à impulser une vie démocratique [la République est le régime politique choisi pour incarner la démocratie]. Depuis la fin du XIX, la continuité républicaine est presque assurée (III Rép de 1870 à 1940 — IV Rép de 1946 à 1958 — V République depuis 1958). Le régime républicain a su résister ou ressurgir malgré les crises.

Extraits

[...] ALORS Constitution du bloc des gauches (républicains démocrates, radicaux, socialistes) pour défendre les institutions de la république. Les radicaux forment le premier parti politique moderne crée en 1901. Le bloc des gauches gagne les législatives de 1902 (Waldeck-Rousseau) DONC 1905 : séparation de l'Eglise et de l'Etat, liberté de conscience et libre exercice des cultes mais la République ne reconnaît, ne subventionne, ne salarie aucune religion. L'établissement d'une Rép laïque s'achève. L'affaire Dreyfus oblige la République à réitérer ses valeurs : respect des libertés individuelles, la laïcité, la justice, l'amour de la nation. [...]

[...] Formation d'un comité de « Salut Public » dirigé par Massu. Les insurgés demandent le retour de D Gaulle afin d'empêcher la formation d'un gouvernement par Pfimlin favorable à l'indépendance mai 1958 : De Gaulle se dit favorable à son retour au pouvoir mais légalement 24-26 mai 1958 : « opération résurrection », des paras prennent la Corse et menacent Paris d'un coup d'état. Le prsdt Coty appelle De Gaulle à former un gvnt. De Gaulle n'a pas condamné le coup d'état de massu Pour le retour de De Gaulle : De Gaulle est considéré comme l'homme providentiel, le sauveur de la République (il est l'ombre de Marianne) Il est le seul capable de régler l'instabilité ministérielle de la IV Rép (Marianne se libérant de ses chaînes) De Gaulle est perçu comme le seul capable de régler la question algérienne. [...]

[...] Il s'agira du GPRF, composé des forces de la résistance : communistes, socialistes et gaullistes. Assurer le retour des principes démocratiques comme les libertés et les droits : vote, liberté d'expression = ces objectifs se traduisent par l'adoption par référendum de la constitution de la IVème Rép en 1946. C'est un régime calqué sur la IIIème Rép dans son fonctionnement : c'est un régime parlementaire « Veiller au châtiment des traîtres » : épuration des collabos et éviction des fonctionnaires de Vichy -la refondation sociale Nationalisation des secteurs clés de l'économie Nouveaux droits sociaux : la sécurité sociale garantissant retraite, remboursement des frais médicaux, alloc -des difficultés de mise en œuvre Opposition entre des forces politiques très variées. [...]

[...] La République, trois républiques A partir de 1879, les institutions de la III République (proclamée en sep 1870), sont entièrement aux mains des républicains. En 20 ans ils réussissent à enraciner une culture républicaine partagée par la majorité et à impulser une vie démocratique [la République est le régime politique choisi pour incarner la démocratie]. Depuis la fin du XIX, la continuité républicaine est presque assurée (III Rép de 1870 à 1940 – IV Rép de 1946 à 1958 – V rép depuis 1958). [...]

[...] Vichy : une négation de la République RAPPEL : mai 1940 : l'armée Allemande envahit la France par le Nord, c'est la débâcle 16 juin 1940 : Reynaud (président du conseil) démissionne. Il est remplacé par le maréchal Pétain (perçu comme le héros de Verdun) 17 juin 1940 : Pétain demande l'armistice (fin des combats) signée le 22 juin 1940. L'All occupe la moitié Nord et le gouvernement français se replie sur Vichy. Pétain obtient légalement les pleins pouvoirs par un vote du parlement : c'est la fin de la III République. [...]