La IIIème République (1870-1940)

Thèmes abordés

Guerre des tranchées, IIIème République, Gambetta, élections, gouvernement

Résumé du document

Le régime républicain proclamé spontanément au lendemain de la défaite de Sedan devait faire face à une guerre quasiment perdue. Gambetta proclama un gouvernement de Défense nationale et tenta d'organiser une armée en province après s'être enfuit de Paris encerclé en ballon, mais rapidement, il dut accepter la reddition de Paris et la signature d'un armistice le 28/1/1871.
Bismarck qui ne voulait pas discuter de la paix avec un pouvoir provisoire exigea l'élection immédiate d'une assemblée représentative : élection qui se déroula sur un territoire partiellement occupé, alors que de nombreux réfugiés et prisonniers n'étaient pas rentrés.

Extraits

[...] Les prix ont quadruplé durant le conflit le franc français a perdu environ 50% de sa valeur. Certains ont profité de la guerre : banquiers, commerçants, industriels, gros fermiers et étalent leur luxe à l'indignation des AC une loi est votée en 1929 interdisant tout bénéfice de guerre en cas de conflit ultérieur. L'inflation frappe les petits rentiers, les retraités et les salariés. Ceux qui avaient placé leur argent russe ont tout perdu. Enfin, les femmes ont accru leur place dans le monde du travail profitant de la mobilisation de + 5 Mio d'hommes : forment jusqu'à 30% de la MO dans l'ind en 1918. [...]

[...] Première mutineries eurent lieu dès le 17 avril, suite aux pertes très lourdes du 1er jour ( . ) elles prirent bcp d'ampleur en mai et en juin avant de s'apaiser, sans disparaître. Au total mutineries touchant 68 divisions sur 110 présentes sur le front divisions particulièrt touchées : on a dénombré mutins essentiellt au secteur de l'offensive ( . ) les manifestat° ont parfois pris une allure pol : drapeau rouge, Internat, vive la paix officiers menacés. Mais la plupart du tps, refus de monter en ligne ou d'attaquer : on revendiquait sur les cond° de vie et l'arrêt des attaques sanglantes ( . [...]

[...] La gauche radicale l'accuse aussi de refuser des réformes sociales. Boulanger, général, fut ministre de la Guerre : il supprima les exemptions améliora l'ordinaire des soldats, modernisa l'armée (adoption Lebel) : devint l'objet d'un véritable culte populaire d'autant qu'il flattait un patriotisme belliqueux (appelé général la Revanche). Le scandale des décorations (le gendre du pdt de la Rép avait monnayé des légions d'honneur) éclaboussa le pouvoir contraignant le pdt à la démission et le général Boulanger devint le symbole de tous les mécontents, obtenant les soutiens les plus divers d'une ext gauche socialisante ou anarchisante aux légitimistes les plus conservateurs (duchesse Uzès) voulant rétablir un régime autoritaire : il se présente à toutes les élections partielles en démissionnant à chaque fois créant un véritable chaos pol. [...]

[...] La IIIème République (1870-1940) de 1870 à 1914 : l'affermissement de la République 1870-1879 : une fondation difficile Pb : le régime républicain proclamé spontanément au lendemain de la défaite de Sedan devait faire face à une guerre quasiment perdue. Gambetta proclama un gvt de Défense nationale et tenta d'organiser une armée en province après s'être enfui de Paris encerclé en ballon, mais rapidement, il dut accepter la reddition de Paris et la signature d'un armisitice le 28/1/1871. Bismarck qui ne voulait pas discuter de la paix avec un pouvoir provisoire exigea l'élection immédiate d'une assemblée représentative : élection qui se déroula sur un territoire partiellement occupé, alors que de nbx réfugiés ou des prisonniers n'étaient pas rentrés. [...]

[...] Armistice finalt signé le 11 nov. Bilan de la guerre 1,4 M de Frçs ont péri dans les combats soit près de 30% des mobilisés des sous-officiers millions blessés On compte plus d'un million d'invalides veuves et orphelins. Zone morte longue de 500 km et large de 10 à 25 km passant le long du front millions d'ha de terres agricoles sont un vaste cimetière maisons ont été détruites. On estime le coût des dommages à 120 milliard de francs. [...]