ETO Electronic Testing Operations, groupe Seligram, calcul des coûts, coût administratif, coût technique, coût indirect, variation, système de calcul, coût de la nouvelle machine, marge sur coût, coût réel
Electronic Testing Operations (ETO) est une filiale du groupe Seligram dont l'activité est de tester des composants électroniques (fournis en lots). La vocation d'ETO est de fournir ses services aux autres filiales du groupe, tout en sachant que ces filiales peuvent passer par des prestataires externes. ETO se doit donc de rester compétitif.
Actuellement l'entreprise fait face à des changements dans son système de production (automatisation des tests) ce qui entraîne des difficultés dans sa gestion des coûts et pénalise certains clients. Nous allons donc étudier la méthode d'allocation des coûts utilisée par l'entreprise afin d'en comprendre les failles et de proposer des solutions alternatives. Le problème étant de savoir quel est le meilleur calcul des coûts possible afin de s'adapter au nouveau mode de production et garantir les justes coûts aux clients. Dans un premier temps, nous analyserons le système actuel ainsi que les difficultés rencontrées. Puis, nous étudierons les solutions potentielles en soulignant leurs avantages et leurs inconvénients. Enfin, nous vous présenterons nos recommandations.
[...] Est-il vraiment nécessaire d'investir une somme conséquente et de venir alourdir les coûts totaux des premiers ateliers pour une machine qui ne sera utilisée que pour une niche (à savoir 2 nouveaux clients), lorsque les deux premières machines réalisent déjà 40 millions de tests des 5 produits initiaux ? Conclusion : Electronic Testing Operations (ETO) réalise des modifications dans son système de production, et en conséquence rencontre des difficultés dans sa gestion des coûts. Dès lors, des clients se retrouvent pénalisés et doivent supporter un poids trop important. Au cours de ce devoir, nous nous sommes demandé quel était le meilleur calcul des coûts possible afin de s'adapter à ce nouveau mode de production méthodes différentes étaient proposées : celle du contrôleur de gestion et celle du consultant. [...]
[...] On distingue alors un atelier principal électronique et un atelier mécanique. Selon notre étude sur l'impact de ces différentes méthodes de répartition des coûts indirects, la méthode proposée par le consultant semble être la plus pertinente. En effet, elle rend compte au mieux des coûts des différents tests . Le coût d'utilisation de l'atelier mécanique est environ 2 fois plus important que celui de l'atelier principal. Il nous semble dès lors plus pertinent de distinguer les deux ateliers en imputant une charge plus importante au produit nécessitant plus d'attention par l'atelier mécanique. [...]
[...] On observe plusieurs changements : Baisse générale et significative du coût de la MOD par lot : en moyenne, elle s'établissait à 12 heures par lot en février 2003 et se situe à environ 9,5 heures en novembre 2005 (annexe 3). Ce phénomène est accentué par la mise en place du système de Certification Vendeur qui permet aux autres filiales de Siligram d'effectuer des tests elles-mêmes. Cette procédure va réduire considérablement le nombre de tests effectués par ETO. On assiste aussi à une complexification des méthodes de tests qui induit pour ETO une baisse de la main-d'œuvre directe au profit d'une main-d'œuvre indirecte (assistance technique effectuée par une équipe d'ingénieurs). [...]
[...] Rapport Contrôle de Gestion : Seligram Inc. - Electronic Testing Operations Electronic Testing Operations filiale du groupe Seligram, teste des composants électroniques pour les autres filiales du groupe. Une problématique naît suite à l'évolution de son système de production: sa gestion des coûts semble être obsolète. En effet, elle prend en compte un centre de coût unique qui globalise les charges indirectes, réparties quant à elles selon un taux unique d'imputation déterminé par la main-d'œuvre directe (MOD). Or la part de la main-d'œuvre diminue constamment dans la réalisation des tests, rendant ainsi ce système de coûts non viable. [...]
[...] On obtient la satisfaction des deux nouveaux clients en proposant des prix compétitifs avec les nouvelles machines, puisque les coûts indirects de ces machines sont supportés par l'atelier principal. Cependant, la répercussion de ces coûts totaux indirects dans l'atelier principal va engendrer une perte importante de compétitivité des tests de produits initiaux. La clientèle de base de l'entreprise risque alors de fortement diminuer, n'acceptant pas une augmentation de prix arbitraire pour un service similaire. Hypothèse 3 : Une répartition des coûts indirects. [...]
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