Le développement de l'intelligence - publié le 29/10/2012

Thèmes abordés

développement, intelligence, efficience, mentale, comportements

Résumé du document

L'intelligence peut être désignée comme la faculté de connaître, comprendre, saisir les rapports, trouver des solutions. Cette efficience mentale s'apprécie par la mesure du quotient intellectuel (QI) défini par les méthodes des tests élaborés par Alfred Binet.
QI = (age mental/ age réel)x100
L'efficience mentale associe 3 fonctions :
• Le raisonnement, c'est à dire la capacité à ordonner les pensées et à utiliser des concepts pour faire des synthèses et des construction orientées vers un but ;
• Le jugement, c'est à dire la capacité à situer les idées et les faits selon une hiérarchie de valeurs ;
• La mémoire : il y a fait de mémoire chaque fois que le comportement actuel d'un sujet s'ordonne en fonction d'une expérience antérieure.

Extraits

[...] La pensée intuitive ( de 4 à 7 ans) Il s'étend de 4 à 7 ans. Le raisonnement est pré-logique et résulte de la décentration partielle de l'enfant par rapport à sa perception. L'enfant ne raisonne que sur une partie des données, sur un seul point de vue. Exemple : on verse deux sacs de bille de même quantité dans deux récipients de forme différente, et l'enfant pense qu'il n'y a pas le même nombre dans les récipients : Non-acquisition de la notion de permanence de quantité, de substance ; Non-acquisition de la notion de transformation de substance (exemple de l'expérience de la pâte à modeler). [...]

[...] Il en résulte que le développement de l'intelligence est l'apparition des conduites intelligentes de plus en plus complexes, surtout chez l'enfant. II) Le développement de l'intelligence selon Piaget Jean Piaget (1896-1980) a initialement suivi une formation de biologiste, intéressé par les questions d'adaptation des organismes à leur milieu. Il a ensuite changé d'activité, pour étudier l'intelligence de l'enfant comme un outil au service de l'adaptation de l'individu à son milieu. L'intelligence comme moyen d'adaptation et de survie du sujet dans son environnement repose sur : L'assimilation, où les données extérieures sont assimilées et intégrées dans un cadre déjà existant de la pensée. [...]

[...] S'adapter, c'est modifier ses conduites en tenant compte de l'expérience. III) Les stades du développement intellectuel La période sensorimotrice à 18 mois) Elle s'étend de la naissance jusque 18 mois. Le fonctionnement intellectuel est purement empirique, collant au concret. L'enfant n'a pas encore de représentations mentales, et va utiliser des schèmes essentiellement moteurs, et des perceptions. Ces schèmes vont s'enrichir par leur propre fonctionnement. Ce sont selon Piaget des réactions circulaires où il distingue 3 types : Primaire : répétition d'un schème inné (comme la succion) qui est entretenu grâce au résultat (nourissage ou décharge) ; Secondaire : répétition d'un schème sensorimoteur dirigé vers un but (faire remuer le berceau pour entendre les hochets) ; Tertiaire : recherche active d'actions et de résultats nouveaux par tâtonnements (dans le bain, immersion d'objets). [...]

[...] La notion de conservation de volume est acquise à 11-12 ans. L'enfant a donc la possibilité de réaliser des classifications, des sériations (séries). Le stade de la pensée formelle à partir de 12 ans À partir de 12 ans, l'enfant acquiert la faculté de raisonnement hypothético-déductif. Il raisonne sur : les opérations qui peuvent être appliquées sur les objets des énoncés verbaux de plus en plus abstraits Il est capable de faire des opérations sur des opérations et de faire des hypothèses de plus en plus complexes. [...]

[...] La phase de permanence partielle de l'objet : l'enfant recherche activement l'objet mais uniquement dans son champ de perception. La phase de permanence de l'objet : l'objet demeure même s'il est absent du champ perceptif. Cette phase commence vers 8/9 mois et s'achève à 18 mois. La période préopératoire, de 18 mois à 6/7 ans L'enfant va se détacher de sa perception immédiate et va différer l'action. Il va accéder à la pensée qui est la capacité à la représentation mentale. Cette représentation mentale donne accès à la fonction symbolique ou sémiotique. [...]