Les fabliaux

Résumé du document

Fiche de lecture sur les fabliaux, comportant le contexte historique de l'oeuvre, les auteurs des fabliaux, la présentation de l'oeuvre (origine, forme, définition), une analyse thématique, les personnages des fabliaux, une présentation de quelques fabliaux, et une conclusion.

Extraits

[...] Dans Le testament de l'âne. Les fabliaux. [...]

[...] Témoignage truculent et grossier du style de rire du Moyen Âge, le fabliau est une partie intéressante de la littérature du Moyen Âge que je conseille vivement à toutes personnes qui seraient intéresser par la lecture de la littérature de cette époque mais qui y sont réticentes en pensant à tort que cette littérature est inaccessible. Longueur comprise entre 200 et 500 vers. Littérature satirique comme Le roman de renard, qui met en scène des animaux parlants. Voir "Fabliau et contes moraux du Moyen Âge / J-C Aubailly ; L.G.F Simples et maigres pour le peuple ; abondants et riches pour la Noblesse. Dans Les perdrix. Les trois bossus. Le paysan devenu médecin. [...]

[...] Le paysan devenu médecin. C'est Molière qui, avec Le médecin malgré lui, a assuré la notoriété de ce fabliau dont il s'est largement inspiré. Il comporte des thèmes, des motifs et des personnages traditionnels des fabliaux : la femme mal-mariée, le paysan rustre, le comique des coups maintes fois répétés, la femme rusée qui sait trouver le moyen de se débarrasser d'un mari brutal en s'en vengeant selon la loi du talion. Tous les ressorts du comique dramatique sont utilisés Conclusion. [...]

[...] Sous prétexte d'illustrer un proverbe, ce fabliau qui est l'un des plus connus et des mieux réussis, utilise toutes les formes de quiproquo : incompréhension du langage (fondée sur l'homophonie), confusion entre deux personnes et un animal et tout cela en cascade. C'est un véritable petit chef-d'œuvre même si la morale est un petit peu douteuse. Mais pour le Moyen Âge, la charité doit être la vertu première et la faim excuse les moyens surtout s'ils s'exercent aux dépens d'un riche dont on suggère le manque de générosité et qui est suffisamment sot pour croire qu'un chien peut parler ! Les perdrix. [...]

[...] Les auteurs des fabliaux. D'abord, dans ces contes souvent repris et colportés, il ne faut pas confondre auteur et récitant : dans de nombreux fabliaux, le contenu fait allusion à des sources orales ou écrites. D'autre part, les deux-tiers des textes sont anonymes. La plupart des auteurs sont inconnus. D'autres, par contre, sont mieux connus comme Jean de Condé, Jean Bodel ou Rutebeuf car ils nous ont laissés d'autres écrits. Ces auteurs connus appartiennent tous au milieu des clercs, milieu des "professionnels de la culture et de la littérature" de l ‘époque L'œuvre dans son contexte historique. [...]